Une poème sur Athènes par La voyageuse


Une poème sur Athènes

par La voyageuse

 

ATHINA

D'Omonia a Syndagma
Athènes ressemble à une flambeuse
La laide Hélène que voilà
Avec ses voitures tapageuses

Loin de Grèce, on imagina
Qu'elle fut une ville rêveuse
Comme une dame de Patissia
Assagie, plus jamais joueuse

Comme une chanson a capella
Marteaux-piqueurs et pelleteuses
De la cacophonie, donnent le la
Pénétrant sa chair douloureuse

Près de la gare de Larissa
Les kiosques, les vitrines tapineuses
Exposent les filles d'Athéna
Offertes aux regards, ambitieuses.

Mais approchant de l'Agora
Au pied de l'Acropole mystérieuse
Je retrouve soudain le calme plat
Une Athènes de philosophie semeuse

Un pope souriant passant par là
Me dévoile la ville sérieuse
Près de Vasilisis Sofia
J'ai compris qu'elle était frondeuse

De Lycabette a Victoria
J'ai trouve une Athènes fabuleuse
Une héritière des 3 Rosas
Modèle de liberté, inspireuse.