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Grèce par Sidanu
Voyage et installation à l'hôtel La Mirage - Grèce par Sidanu Vol Olympic
Dès le départ, je recherche la nouveauté, l’exotisme, le détail qui nous dépaysera, bien trivial en l’occurrence : l’arrière de l’avion est « fumeur ». Cette originalité me réjouit par opposition à la prohibition américaine qui nous envahit. Négligence déjà levantine des normes européennes ?
Nous avons pris un vol Olympic et la clientèle des vols réguliers est moins vacancière que celle des charters. En majorité, les passagers sont grecs. Je prends la mesure de la difficulté de la langue : après deux mois d’Assimil, je ne capte rien.
Passée l’Adriatique, nous survolons des îles : Corfou, Ithaque ? La mer est parcourue par de nombreux bateaux. La vue aérienne, mieux qu’une carte, nous livre la géographie d’un pays très montagneux, très aride, de sommets pointus, déserts qu’on atteint par des pistes en lacets. Cette vision chassera les projets d’excursions dans l’intérieur du pays. A Créteil, Dominique parlait de fu! ir les plages pour la campagne plus sauvage.
Hotel La Mirage
L’hôtel La Mirage est une grande et haute bâtisse de verre et de béton sans originalité particulière. Une dizaine d' étages, la réception est sans surprise : on nous propose une chambre donnant sur la place Omonia que nous refusons. Nous arrivons donc dans une chambre sur cour:un mur fait face à la fenêtre. Finalement nous obtenons la chambre de nos rêves avec un petit balcon sur une petite rue tranquille occupée par un grand magasin. Le mobilier est standard, impersonnel mais propre, la chambre est vaste, surtout elle équipée d’un double vitrage et de la climatisation. Nous voici parées contre les deux plaies d’ Athènes : le bruit et la chaleur.
Omonia Omonia est un carrefour-clé d’Athènes, centre déchu et monstrueux chantier du métro, circulation démentielle et faune interlope. Mais elle est aussi pleine de ressources : toutes les variétés de fast food à la grecque s’offrent à notre choix : kiosques équipés de frigidaires, boui boui à souvlaki, pâtisserie, sandwicheriez moderne et même un supermarché…pour nos dinettes sur le balcon.
Athinas Nous pouvons également rejoindre à pied tous les sites touristiques. La rue Athinas nous conduit à Plaka : les boutiques sont fermées. Il y a un monde fou. Des hommes sont rassembles sur les trottoirs ; il me semble qu’ils ne sont pas grecs, peut être slaves ou albanais. Nous passons sans nous arrêter.
PLAKA Après avoir contourné le chantier du métro Monasteraki ,nous trouvons une sorte de village aux maisons peintes de jaune ou d’ocre au flanc de la colline de l’Acropole. la lumière du soir est belle, les couleurs sont chaudes. Derrière de hauts murs, des jardins débordent de végétation. Des tonnelles abritent cafés et tavernes. Les pavés des rues très en pentes sont polis et glissants. Plaka est beaucoup plus agréable que dans mes souvenirs, plus tranquille. La plupart des promeneurs sont des g! recs endimanchés. Au terrasses on sert surtout des cafés glacés dans de grands verres. De nombreux chiens trainent, des chats faméliques paraissent plus vaillants ..Nous grimpons jusqu'à l’ Acropole, j’explore seule le sentier qui longe le grillage tandis que Dominique sympathise avec une vendeuse de boissons fraîches et de cartes postales. Nous attendons la tombée de la nuit sur un banc.
L'Acropole, de nuit Pour voir l’Acropole s' éclairer dans la nuit, nous escaladons un très gros rocher poli par les ans. Est ce le marbre ou le passage au cours des siècles qui l’a rendu si glissant ? Premier dîner de souvlaki-pita près de Monasteraki.
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